Le milieu de la haute technologie française redoute particulièrement un changement d’image auprès des investisseurs étrangers, affectant à la fois le pays et son président.
Le désarroi de la « start-up nation » après le choc de la dissolution
Dans un cadre champêtre et chic au cœur du bois de Boulogne à Paris, France FinTech, le lobby des jeunes pousses technologiques de la finance, a organisé sa soirée estivale le mardi 9 juillet. Le choix du lieu, « Tir aux pigeons », résonne comme un symbole presque freudien de l’inquiétude de la tech française pour son avenir.
En 2012, le terme « pigeons » avait uni les entrepreneurs numériques, craignant une fiscalité jugée confiscatoire. Ils avaient alors trouvé un allié en la personne d’Emmanuel Macron, alors secrétaire général adjoint de l’Élysée, qui avait réussi à influencer François Hollande pour revoir cette politique. Ce moment avait marqué le début d’une proximité entre les start-up et un leader politique adepte de la « disruption », comme en témoigne sa décision récente de dissoudre l’Assemblée nationale après les élections européennes du 9 juin. Une relation presque amoureuse, en somme.
Mais le réveil est brutal. De Versailles à Las Vegas, de l’Élysée à Davos, le président Macron a incarné la French Tech au point que ses membres redoutent maintenant d’être perçus comme des dommages collatéraux de son revers électoral, étant considérés trop proches d’un leader politique largement discrédité. Roxanne Varza, directrice de Station F, la « cathédrale » des start-up dans le 13e arrondissement de Paris, exprime ses inquiétudes : « Ma crainte est que ceux en dehors de l’écosystème ne comprennent pas l’utilité de notre contribution. Avec l’essor de l’intelligence artificielle, certains pourraient se sentir exclus de l’innovation. »
Le groupe coréen a dévoilé mercredi à Paris les dernières générations de smartphones pliables et d’écouteurs sans fil, accompagnées d’un anneau connecté innovant et de services avancés intégrant l’intelligence artificielle.
Rarement Samsung avait procédé à un lancement si massif de produits. Mercredi 10 juillet, le géant coréen a dévoilé à Paris une gamme impressionnante de sept nouveaux appareils distincts, incluant les dernières générations de smartphones pliables (Z Flip6, Z Fold6), de montres connectées (Galaxy Watch7, Galaxy Watch Ultra), d’écouteurs sans fil (Galaxy Buds3, Galaxy Buds3 Pro) et, pour la première fois, un anneau connecté révolutionnaire.
Ce « Galaxy Ring » innovant permet à son propriétaire de surveiller son sommeil et son rythme cardiaque, soulignant ainsi l’engagement renforcé de Samsung dans les domaines de la santé et du bien-être.
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En dévoilant une nouvelle gamme de produits, Samsung cherche à élargir et renforcer son écosystème. Actuellement, environ 80% des revenus de sa division mobile proviennent de la vente de smartphones, laissant les autres catégories (PC, tablettes, montres connectées, etc.) loin derrière. Cependant, Patrick Chomet, vice-président au sein du conglomérat, prévoit un rééquilibrage dans les prochaines années.
Responsable de la stratégie et de la planification des produits, Patrick Chomet explique que cette évolution répond à un changement technologique majeur. « Depuis quinze ans, le smartphone a intégré de nombreuses fonctions telles que la communication, le divertissement et la productivité. Toutefois, avec l’amélioration des capteurs et la miniaturisation des technologies, nous assistons à une spécialisation croissante des périphériques, qu’il s’agisse d’oreillettes, de montres connectées, de bagues connectées, et bientôt de lunettes connectées. »
Version améliorée de l’IA
Le marché des bagues connectées reste encore une niche. Selon le cabinet IDC, environ 1,6 million d’unités devraient être vendues cette année, soit cent fois moins que les montres connectées. Néanmoins, la même étude prévoit une croissance annuelle moyenne de près de 30% d’ici à 2028. Dès le départ, Samsung a décidé de positionner son anneau connecté « Galaxy Ring » dans le segment haut de gamme, avec un prix de lancement de 449 euros. Ce positionnement reflète l’ambition de Samsung de devenir un acteur majeur dans les domaines de la santé et du bien-être grâce à des technologies innovantes et des services liés à l’intelligence artificielle.
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